Forgé en 1992 par Neal Stephenson dans son roman Snow Crash, le terme métavers faisait référence à un monde virtuel permanent accessible grâce à des lunettes spéciales.
Un monde où les gens pouvaient se rencontrer, flirter, jouer, acheter ou vendre, et faire bien d'autres choses encore. En 2022, le mot se réfère à la fusion des jeux vidéo, des réseaux sociaux et du divertissement pour créer des expériences immersives comme nager à l'intérieur de sa chanson préférée durant un concert en ligne.
Des jeux comme Minecraft, Roblox et Fortnite sont autant de tremplins vers un nouveau médium émergent. Facebook s'est rebaptisée Meta pour capitaliser sur cette opportunité et détourner l'attention de ses difficultés actuelles.
Le livre de Neal Stephenson est toujours en vente à la FNAC dans une version en livre de poche :d
Roman culte du genre SF cyberpunk, lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire et du prix Ozone en 1997, Le Samouraï virtuel est en cours d’adaptation au cinéma par le réalisateur Joe Cornish.
Facebook a popularisé le concept du métavers, un monde parallèle et numérique, dans lequel loul serait possible, ou presque. Shopping dans des magasins virtuels, promenade dans des lieux imaginaires, des magasins ou des concerts. En France les industriels tricolores comme Dassaulï Sytèmes" et Engie maîtrisent pourtant le concept depuis plus d'une décennie, pour concevoir un moteur d'avion ou un réacteur nucléaire.
Les jumeaux numériques ont d'abord remplacé tout ou partie des phases de prototypages. Plutôt que de concevoir une maquette en 3D, l'objet est d'abord réalisé en 3D sur ordinateur. En tout point conforme, il peut même être essayé, avec des applications très variées, pour l'aérodynamisme d'une carrosserie par exemple.